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Présentation

Cité épiscopale d’Albi

Son nom rappelle qu’à la pointe de ce promontoire, se dressait dès le début du Moyen Âge le château des comtes de Toulouse, les tout-puissants seigneurs d’Albi.

Ce promontoire qui s’avance comme une proue entre les escarpements des vallées du Tarn et du Bondidou offrait un site défensif, propice à l’établissement d’un refuge fortifié : un oppidum.

Des vestiges archéologiques révèlent son occupation dès l’âge du bronze (remontant à 4000 ans), puis à l’époque gallo romaine ; aussi bien le Castelviel est-il regardé comme le berceau d’Albi.

Longtemps séparé d’Albi par la nature et par l’histoire, il a constitué une sorte d’îlot, quelque peu isolé du reste de la ville.

Après la croisade des Albigeois, qui entraîne l’effacement des Trencavel, vicomtes devenus principaux seigneurs de la ville au XIle siècle, le Castelviel devient possession des Montfort et forme une communauté séparée avec ses consuls.

Cet isolement durable explique que le Castelviel ait conservé l’apparence d’un village d’autrefois. Sa forte identité tient à la configuration du parcellaire qui s’organise à partir d’un axe principal, la rue du Castelviel.

De cet axe partent des rues étroites qui desservent des îlots aux parcelles extrêmement exiguës puisqu’un quart des maisons ont une surface au sol comprise entre 18 et 30 m2.

Ces maisons sont modestes, étagées sur la butte ; des placettes pittoresques offrent des vues superbes sur la cathédrale.

L’histoire semble être restée immobile, avec des noms de rues qui fleurent bon le temps passé : rue du Paradis, rue des Orfèvres, rue du Théron (nom de la fontaine), rue Bouscaylet… un havre de paix et de sérénité où survivent cadre et traditions d’antan.

On prend mieux connaissance du Castelviel en l’abordant par le côté sud, depuis le clocher de la cathédrale, tout en suivant le sentier des arcades. On découvre ses maisons pittoresques, disposées en étages, avec des jardins en terrasses…

Ce cheminement permet de bien apprécier la dénivellation qui surplombait le fond du ravin du Bondidou ainsi que les arcades des murs de soutènement qui consolidaient les versants et supportaient les remparts (démolis au XVIIe siècle).

Le ravin du Bondidou, actuellement aménagé en parking paysager, a bien conservé l’escarpement originel surplombé par le Castelviel et la cathédrale.

En arrivant près du pont de la République qui enjambe le Bondidou, on peut remonter facilement vers la place du Château, emplacement de l’ancien château, démoli au XVIIe siècle, au temps de Richelieu ; de là, on peut apercevoir le Tarn qui coule au pied d’un versant abrupt, trente mètres plus bas, et juger de l’importance stratégique du site.

On n’a plus qu’à suivre la rue du Castelviel, sorte d’épine dorsale du quartier ; s’en détachent une série de ruelles et deux rues plus importantes qui conduisent à deux placettes ; la place Savène, pleine de charme et de pittoresque, évoque une place de village, entourée de petites maisons construites en brique et colombages.

La petite place Saint-Loup, près de l’église du même nom, devenue propriété privée à la Révolution, offre un séduisant point de vue sur le clocher de la cathédrale. Il en est de même de la rue du Castelviel qui s’ouvre sur la cathédrale et offre une belle suite de maisons à colombages et encorbellements, dont une maison aux murs de torchis.


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